Conseils aux étudiants

Nos auteurs, également membres des jurys d’examens du DCG et du DSCG, vous proposent ici des conseils pour éviter des écueils fréquents et acquérir les bons réflexes de préparation dès le début de l’année.

Orientation vers les études d’expertise comptable ou cursus DCG-DSCG en cours : comment aborder sereinement la réforme ?

Une réforme du DCG et du DSCG a été actée à compter de la session 2020. Cette réforme conforte les fondamentaux en gestion et en droit et professionnalise davantage le cursus, en mettant notamment l’accent sur l’anglais des affaires, les systèmes d’information et la communication professionnelle.

Bulletin officiel de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n°26 du 27 juin 2019 : arrêté relatif aux dispositions des nouvelles épreuves du DCG et du DSCG à compter de la session 2020.

 

La préparation des épreuves

Conseils généraux

S’astreindre à un travail rigoureux et personnel à partir du cours ou du Manue : lecture attentive, réalisation de fiches thématiques personnelles de synthèse reprenant les points essentiels (relever les définitions encadrées, se servir des caractères gras du manuel, des tableaux de synthèse) et organiser par thèmes. Faire des phrases courtes, utiliser des couleurs ou le stabilo pour mettre en relief l’essentiel des connaissances.

Réviser périodiquement à l’aide, par exemple, des synthèses proposées à la fin des chapitres des Manuels, des fiches de la collection Dunod Expert Sup et de vos fiches personnelles. Une notion ou une méthode n’est assimilée que si elle a été vue et revue plusieurs fois (5 à 6 fois selon une étude américaine). Compte tenu de l’ampleur du programme, il faut s’imposer des périodes de révision en cours d’année.

Se faire un petit répertoire de définitions – liste de mots-clés avec leur définition et éventuellement leur traduction en anglais pour l’épreuve du DSCG 6).

Connaître parfaitement la définition et le sens des concepts utilisés : lors des corrections, on constate que les candidats ne maîtrisent pas assez le vocabulaire et ignorent parfois le sens de concepts importants.

Tester régulièrement sa compréhension des savoirs afin de détecter les points à revoir grâce, par exemple, aux QCM et aux exercices progressifs des Manuels Dunod.

S’entraîner à la méthodologie de la résolution des situations pratiques et des études de cas. Cela passe par l’acquisition de méthodes rationnelles pour l’analyse des documents et leur manipulation (savoir repérer les documents, identifier les informations pertinentes, éventuellement les classer et en mémoriser les éléments ou la chronologie…).

S’entraîner de temps en temps dans les conditions de l’épreuve  : même durée et exercices portant sur plusieurs parties du programme, afin d’apprendre à bien gérer son temps et à se concentrer sur une longue durée. Les cas de synthèse des Manuels Dunod, inédits et transversaux, peuvent vous y aider.

Apprendre à analyser le questionnement d’un sujet d’épreuve en repérant le sens exact des mots et des phrases pour clarifier le sens de la question posée. Les questions testent différentes compétences. Il faut analyser les verbes directeurs : "citer", "caractériser", "analyser", "présenter", "déduire", "proposer"... Ces verbes ne testant pas les même compétences, il faut leur accorder une attention particulière.

Droit, comptabilité

Droit, comptabiité : restez en veille sur l’actualité !
Une des caractéristiques du droit mais aussi de la comptabilité – voir partie "préparation des épreuves techniques – est d’être en évolution permanente. Cela oblige le professionnel à être en situation de veille. Aussi, pour mieux préparer l’examen (et se préparer), il faut prendre l’habitude de consulter les sites de référence en matière législative ou comptable. Citons notamment Service-Public.fr, le site officiel de l’Administration française, Légifrance, le site de l’Autorité des normes comptables (ANC), rattachée au ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que celui de l’Ordre des experts-comptables.

S’approprier les règles fondamentales par la mémorisation : le droit ne s’invente pas, il s’apprend. Pour les étudiants qui ont une mémoire visuelle, se servir des tableaux. Pour ceux qui manquent de connaissances, faire appel au bon sens car les règles juridiques ne manquent ni de logique, ni d’équité.

S’entraîner à donner des réponses courtes et précises à des questions en utilisant les questions proposées à la fin de chaque chapitre du manuel.

Réaliser les cas pratiques du manuel.

Pour cela, suivre la méthodologie en se positionnant en professionnel qui donne des solutions à un client :

- effectuer une lecture attentive, active (surlignage ou soulignage des mots importants) et complète (lire tout le sujet, les questions, les annexes) ;

- reconstituer le contexte juridique à partir de l’énoncé, ce qui signifie transformer le langage du sujet en langage juridique, phase importante car elle permet d’entrevoir les thèmes abordés par le sujet (exemple : « M. X a une affaire personnelle, il envisage de s’associer avec un ami » doit être traduit par « M. X est un entrepreneur individuel, il veut créer une société ») ;

- la lecture du sujet doit révéler au candidat les intérêts de chaque partie, leurs intentions, les conflits éventuels (exemple : la répartition du capital, quand elle est donnée, doit faire l’objet d’un calcul de pourcentage pour déceler les associés majoritaires, minoritaires, la minorité de blocage) ;

- chaque question doit être reformulée en trouvant le problème juridique posé (exemple : « le gérant peut-il occuper le poste de directeur technique ? » pose le problème juridique des conditions du cumul du mandat de gérance avec un contrat de travail).

La préparation des épreuves d’économie et de management

Priorité à un travail régulier. Cela vaut bien sûr pour toutes les disciplines et particulièrement pour une discipline comme l’économie, qui comporte de nombreux concepts et lois économiques à connaître et qui suppose de composer en permanence avec des faits économiques, des chiffres et des connaissances de théorie économique. Comme les enseignements de ces disciplines se déroulent sur deux ans en prépa, cela nécessite de réactiver régulièrement sa mémoire.

• Nécessité de bien apprendre et de maîtriser un noyau dur de connaissances fait de mots clés, de principes d’analyse économique et managériale, et d’identifier les compétences attendues.

• Nécessité de se tenir au courant de l’actualité économique et managériale et d’enregistrer les grandes tendances économiques, les débats et enjeux contemporains et les orientations prises par les pouvoirs publics (politiques publiques). Cela donne sens à l’enseignement reçu, c’est un moyen de tester sa compréhension des phénomènes économiques, de se préparer à l’examen… et aussi, tout simplement, de se motiver.

Savoir traiter les différents types de sujets : étude de cas, analyse d’un dossier documentaire ou réponse à une question problématisée auxquels peuvent s’ajouter des questions de cours, ce qui nécessite une bonne maîtrise des notions et compétences développées en cours.

Apprendre à traiter une problématique économique ou managériale avec puis sans texte d’appui, puisque l’épreuve peut consister en un commentaire de texte, une étude de cas d’organisation et/ou une réponse structurée et argumentée. Cela implique d’être capable de proposer une réflexion structurée avec un plan sur un sujet d’ordre économique (par exemple les causes du chômage, les performances de la France à l’exportation, les conséquences de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, etc.).

Savoir construire une argumentation structurée répondant au sujet posé comportant une introduction, un plan avec deux ou trois grandes parties – et, si possible, deux ou trois sous-parties… Boucler le travail par une conclusion révélant la valeur ajoutée de la contribution effectuée.

S’entraîner à traiter – régulièrement – différents exercices (analyse de texte, de graphique, de tableau, proposition d’une réponse structurée et argumentée, conseil à une organisation, réalisation de diagnostic stratégique). Dans cet objectif, le manuel de l’épreuve permet de gagner un temps considérable car un très grand nombre d’exercices sont proposés pour tester les différentes compétences attendues mais également vos savoirs, avec un niveau de difficulté croissant. Il faut donc apprendre et « digérer » les connaissances correspondantes pour pouvoir les mobiliser et les exploiter dans les différents exercices proposés.

Apprendre à gérer son temps : équilibrer le temps de travail entre les différentes parties d’une épreuve (par exemple entre le commentaire de documents, l’étude de cas en management et la réponse structurée et argumentée) ; savoir lire et exploiter rapidement les documents en annexe. Dans cet objectif, lire régulièrement la presse (voir ci-dessous) ; penser à prévoir du temps pour relire sa copie…

Prendre l’habitude de lire régulièrement des articles spécialisés – par exemple, Pour l’Éco, Les Cahiers français, Harvard Business Review, Capital, Management L’Usine nouvelle, et les pages économiques ou entreprises d’un quotidien (Le Monde, Les Échos, etc.). Cela facilite l’exploitation rapide d’un document et la construction progressive d’une culture spécialisée. Il est donc important de fréquenter un centre de documentation ou de s’abonner à la presse. Il est également possible de s’abonner au flux RSS (abonnements aux notifications économiques et managériales) de ces différentes publications.

La préparation des épreuves "techniques"

Les conseils concernent ici plus spécifiquement la préparation des épreuves de comptabilité, de finance, de droit fiscal et de contrôle de gestion.

Bien assimiler les concepts et principes généraux sous-jacents à une technique ou à une méthode avant d’aborder le détail des calculs.

S’entraîner au calcul mental. Les sujets proposés n’autorisent pas toujours l’usage de la calculatrice (afin de garantir l’égalité entre les candidats). Dans les manuels Dunod, une partie des exercices et cas ne nécessitent pas l’usage de la calculatrice afin de préparer le candidat à toutes les possibilités de l’examen.

• Développer ses compétences rédactionnelles pour être en mesure de justifier sa réponse. Les sujets proposés requièrent aujourd’hui beaucoup plus de réponses rédigées, étayées et structurées, y compris dans les matières dites « calculatoires », car la production des résultats bruts ne suffit pas ; les analyses ainsi que l’interprétation des résultats comptent beaucoup dans l’évaluation. Entraînez-vous à la rédaction des commentaires demandés dans les situations pratiques.
Vigilance également sur la maîtrise de l’orthographe !

• Faire beaucoup d’exercices d’application : la mémorisation des connaissances vient en effet de la répétition.

Conseil spécifique de préparation aux épreuves du DSCG

Il importe de s’entraîner à la technique des cas et situations pratiques, qui peuvent faire appel à des connaissances pluridisciplinaires. En effet, la réforme du cursus d’expertise comptable a renforcé, dès le DCG, le caractère interdisciplinaire de l’enseignement et des épreuves (cf. création de 4 axes transversaux). En DCG comme en DSCG, l’esprit critique et les facultés de synthèse sont indispensables.

Conseils complémentaires adressés aux candidats libres

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Préparation à distance aux DCG / DSCG.

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